À propos de gimo_admin
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En plus de l’interprétation des examens, les radiologues sont aussi amenés à pratiquer des interventions sous guidage radiologique.
La plupart de ces actes de radiologie interventionnelle sont à visée diagnostique, ayant pour but de prélever un échantillon d’une lésion douteuse pour avoir un diagnostic de certitude.
Il s’agit des ponctions et biopsies. Leur principe est de diriger une aiguille jusqu’à une cible repérée en scanner ou échographie.
Pour les biopsies, effectuées avec une aiguille de 2 à 3 mm de diamètre, une anesthésie locale est indispensable. Cette anesthésie n’est en général guère plus douloureuse qu’une prise de sang. Après, vous ne sentirez plus de douleur lors du prélèvement.
Pour les ponctions, effectuées avec une aiguille plus petite que celle utilisée pour les prises de sang, l’anesthésie n’est pas nécessaire.
Nous envoyons les résultats au laboratoire d’Anatomie Pathologique. Celui-ci transmettra ses conclusions directement au médecin qui a demandé la ponction ou biopsie. Il les recevra après cinq jours ouvrés au minimum.
Nous pratiquons aussi des actes interventionnels à visée thérapeutiques, par exemple pour évacuer un abcès et éviter une intervention chirurgicale.
L’échographie utilise les ultrasons. Ceux-ci sont émis par une sonde puis transmis dans les tissus de l’organisme. Ces tissus réfléchissent les ultrasons vers la sonde, ce qui permet à l’appareil de former une image de la région examinée en temps réel. Il s’agit d’un examen indolore et non irradiant pour lequel aucune incidence négative n’a jamais été démontrée.
DEROULEMENT DE L’EXAMEN
Le radiologue vous demandera de dénuder la partie du corps à examiner puis pratiquera l’examen en y déplaçant une sonde sur laquelle il aura appliqué du gel (eau gélifiée sans additif potentiellement allergisant)
La mammographie est une radiographie des seins, elle utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de le signaler.
Pour la qualité de l’image et une moindre irradiation, il est nécessaire de comprimer le sein.
Afin de diminuer l’inconfort de la compression, il est conseillé de faire cet examen en première partie de cycle menstruel.
Déroulement de l’examen:
Dans un premier temps, la manipulatrice en radiologie effectue les clichés. La patiente est debout, le sein nu est comprimé entre deux plaques (le plateau porte-film et une plaque transparente) puis le cliché est pris. La compression du sein a pour but de donner à la glande mammaire une épaisseur aussi homogène que possible et ainsi éviter le flou cinétique. Aucune préparation n’est nécessaire mais il est demandé de ne pas appliquer de cosmétiques sur la peau (talc, crème, parfum..), l’examen dure en moyenne entre 5 et 10 minutes.
Dans un second temps, après analyse des clichés, le radiologue pourra éventuellement réaliser une échographie.
Notre cabinet de Saint Paul fait partie du réseau « MAMMORUN » dans le cadre de la participation à la campagne de dépistage du cancer du sein.
Quand réaliser une mammographie ?
– Pour dépister : Elle permet de rechercher un cancer du sein ou une lésion à risque de cancer du sein chez des patientes qui n’ont aucun symptôme.
– Pour diagnostiquer : chez une patiente qui se plaint d’un symptôme (douleur, nodule, écoulement du mamelon…) la mammographie recherche la cause.
Déroulement de l’examen :
La patiente se met torse nu debout face au mammographe. La manipulatrice positionne la glande mammaire sur une plaque et comprime doucement et progressivement pour étaler la glande. On réalise sur chaque sein 2 incidences (face et oblique). Parfois, des incidences complémentaires sont nécessaires. L’examen dure quelques minutes.
Le radiologue visualise les images sur une console dédiée de lecture et de post traitement qui permet d’optimiser l’interprétation des images.
Le ressenti lors de la mammographie est très variable en fonction de la sensibilité du sein le jour de l’examen. Certaines patientes ne ressentent qu’un simple pincement non douloureux, d’autres ressentent une douleur qui reste supportable et ne dure que quelques secondes. La manipulatrice reste toujours à l’écoute des patientes. La compression du sein est limitée par un mécanisme de sécurité.
A quelle période doit-on passer une mammographie ?
Idéalement, la mammographie doit être réalisée au début du cycle c’est à dire quelques jours après le début des règles. Les seins sont moins douloureux et le radiologue étudie mieux la glande mammaire.
Chez les femmes ménopausées, il n’y a pas de période particulière.
A quel âge doit-on passer une mammographie ?
A partir de 50 ans:
Toutes les femmes doivent passer une mammographie tous les 2 ans dans le cadre du dépistage de cancer du sein qui concerne les femmes agées de 50 à 74 ans. Les femmes reçoivent une invitation pour réaliser une mammographie de dépistage tous les deux ans. L’objectif est de dépister des petits cancers à un stade précoce afin de les traiter de façon plus efficace avec un meilleur pronostic.
Après 74 ans, nous conseillons aux femmes de poursuivre le dépistage individuel car le risque de cancer persiste.
Certaines femmes auront des contrôles plus fréquents ou plus ciblés en fonction de leurs antécédents personnels ou familiaux.
Avant 50 ans :
Votre médecin évalue l’intérêt de faire une mammographie au cas par cas.
Avant 35 ans :
On réalise rarement une mammographie et l’examen de référence est l’échographie.
La présence d’implants mammaires (prothèses mammaires) n’est pas une contre-indication à la réalisation d’une mammographie et ne limite pas son interprétation.
Le radiologue vérifiera leur intégrité par une échographie.
Pensez à rapporter vos anciens examens
Echographie Mammaire
L’échographie est une technique facile d’accès, non irradiante, et inoffensive.
Il existe plusieurs situations qui conduisent à la réalisation d’une échographie mammaire :
-Il y a une anomalie détectée en mammographie : l’échographie est réalisée de façon ciblée, afin de préciser la nature, la taille de cette anomalie et la cas échéant de guider des prélèvements (ponction, biopsie). Une anomalie ne correspond pas forcément à un cancer, il peut s’agir d’une anomalie bénigne.
-Il n’y a pas d’anomalie en mammographie : l’échographie sera réalisée à la recherche d’une anomalie non détectable en mammographie, dans des seins moyennement denses ou denses.
-L’échographie peut être réalisée seule, sans être associée à une mammographie, notamment chez la femme avant 40 ans, en cas de signes cliniques.
Cet examen utilise des rayons X à dose très faible pour mesurer la densité de vos os, reflet de leur solidité. Cette mesure permettra d’évaluer votre risque d’ostéoporose, décalcification prématurée des os qui expose à un risque élevé de fractures.
Aucune préparation n’est nécessaire, pas besoin de venir à jeun ou d’interrompre un traitement éventuel.
Il faut signaler si vous êtes susceptible d’être enceinte.
Le manipulateur vous demandera de vous allonger sans bouger sur une table d’examen pendant quelques minutes sans bouger, en respirant calmement pendant que l’émetteur de RX se déplacera lentement au-dessus de vous.
ECHOGRAPHIE GENERALE ET DOPPLER
Cet examen ne présente aucune contre indication dans le cadre d’une utilisation médicale. C est un examen indolore et non irradiant (absence de rayons X)
La sonde est posée sur la partie à examiner après application d’un gel qui permet d’avoir une bonne qualité d’image. (Ce gel ne contient aucune substance active)
L’échographie peut être complétée par un doppler. Le Doppler permet d’étudier les vaisseaux et les flux vasculaires sans injection de produit. Sur l image, vous verrez apparaître les couleurs rouge et bleu dans les vaisseaux, qui correspondent au sens de circulation du flux vasculaire.
Si le doppler est pulsé, vous pourrez entendre des bruits rythmés par la fréquence cardiaque.
Echographie obstétricale
Les échographies réalisées pendant la grossesse permettent de contrôler le bon développement du fœtus .
Elles doivent être réalisées à des périodes précises de la grossesse.
L’échographie de datation : avant 11 semaines d’aménorrhée. Elle n’est réalisée que si la date de début de grossesse est incertaine (cycles menstruels irréguliers), s’il existe des signes inhabituels en début de grossesse (douleurs, saignements) ou des antécédents de fausse couche précoce. Elle peut être réalisée par voie sus-pubienne (sonde sur le ventre) ou par voie endovaginale.
L’échographie du 1er Trimestre : de 11 à 14 semaines d’aménorrhée. (au mieux entre la 12ème et la 13ème semaine d’aménorrhée). Elle confirme la date de début de grossesse (DDG), permet une première analyse de la morphologie fœtale et, associée à une prise de sang , le dépistage de la trisomie 21.
L’échographie du 2ème trimestre : de 22 à 24 semaines d’aménorrhée. Elle analyse en détail l’anatomie du fœtus à la recherche d’éventuelles malformations et apprécie la croissance fœtale.
L’échographie du 3ème trimestre : de 32 à 34 semaines d’aménorrhée. Elle apprécie le bien-être et la croissance du foetus, elle contrôle sa morphologie ainsi que sa position en vue de l’accouchement.
ECHOGRAPHIE ET DOPPLER
Cet examen ne présente aucune contre indication dans le cadre d’une utilisation médicale. C est un examen indolore et non irradiant (absence de rayons X)
La sonde est posée sur la partie à examiner après application d’un gel qui permet d’avoir une bonne qualité d’image. (Ce gel ne contient aucune substance active)
L’échographie peut être complétée par un doppler. Le Doppler permet d’étudier les vaisseaux et les flux vasculaires sans injection de produit. Sur l image, vous verrez apparaître les couleurs rouge et bleu dans les vaisseaux, qui correspondent au sens de circulation du flux vasculaire.
Si le doppler est pulsé, vous pourrez entendre des bruits rythmés par la fréquence cardiaque.
ECHOGRAPHIE GENERALE
L’échographie utilise les ultrasons. Ceux-ci sont émis par une sonde puis transmis dans les tissus de l’organisme. Ces tissus réfléchissent les ultrasons vers la sonde, ce qui permet à l’appareil de former une image de la région examinée en temps réel. Il s’agit d’un examen indolore et non irradiant pour lequel aucune incidence négative n’a jamais été démontrée.
DEROULEMENT DE L’EXAMEN
Le radiologue vous demandera de dénuder la partie du corps à examiner puis pratiquera l’examen en y déplaçant une sonde sur laquelle il aura appliqué du gel (eau gélifiée sans additif potentiellement allergisant).
RADIOLOGIE NUMERIQUE
Important : si vous êtes ou pouvez être enceinte il faut le signaler avant l’examen, il se peut que l’examen soit contre-indiqué ou que l’on prenne des précautions particulières
C’est une technique qui utilise un faisceau de rayons X délivré de façon contrôlée et sécurisée.
Elle permet la formation d’une image de la région anatomique d’intérêt, le contraste étant obtenu par la différence d’épaisseur et de coefficient d’atténuation des structures traversées par les rayons.
En fonction de la région anatomique, on recherchera des signes d’imagerie pouvant expliquer les symptômes du patient (recherche d’une fracture, d’une inflammation, d’une infection, d’une tumeur, d’une malformation etc… )
C’est un examen clé dans de nombreuses circonstances et si besoin il est complété par d’autres explorations (échographie, scanner, IRM)
Nos centres de radiologie sont équipés pour réaliser des radiographies numérisées de toutes les parties du corps:
-Radiographie thoracique
-Radiographie du gril costal
-Radiographie du rachis (cervical, dorsal, lombaire)
-Radiographie du bassin
-Radiographie de la hanche
-Radiographie du genou, de la cheville, des avants-pieds, du fémur, du tibia, du péroné.
-Radiographie de l’épaule, du coude, du poignet, de la main, de l’humérus et de l’avant-bras.
-Radiographie des os propres du nez
-Radiographie du poignet pour âge osseux
-Radiographie du bassin du bébé
-Téléradiographie
Nous réalisons également les examens radiographiques avec contraste :
Transit oeso-gastro-duodénal, transit du grêle, lavement, cystographie, urographie intraveineuse, hystérosalpingographie …
Cet appareil utilise un émetteur de rayons X qui tourne autour du patient pendant quelques secondes. La différence d’atténuation des rayons par les différents tissus de l’organisme (graisse, os, muscles, air, vaisseaux, etc.) permet de produire des images en coupe utiles au diagnostic de nombreuses maladies.
Ces images donnent beaucoup plus d’information qu’une simple radiographie en exposant à des doses plus élevées.
Dès la prise de rendez-vous effectuée, nos secrétaires vous enverront, avec la convocation, des documents qu’il vous faudra lire complètement. Parfois il vous sera demandé de venir à jeun. Dans ce cas, n’avalez pas d’aliment solide dans les trois heures avant le scanner. Vous devez prendre vos médicaments habituels avec de l’eau si nécessaire, sauf si le jeûne les contre-indique (par exemple les antidiabétiques oraux ou l’insuline).
Il est indispensable de nous contacter le plus tôt dans les cas suivants :
Si lors d’un précédent scanner (ou examen radiographique) vous avez présenté une allergie dans les 24 heures qui ont suivi une injection de produit de contraste iodé, vous devez nous le signaler. Le radiologue responsable de l’examen jugera de l’utilité ou non de pratiquer à nouveau un examen avec injection de produit de contraste, éventuellement après préparation antiallergique. Attention, les allergies ne sont pas en rapport avec l’iode mais avec les molécules que les différents laboratoires utilisent pour lier l’iode; Il n’y a donc pas de rapport avec d’éventuelles allergies alimentaires aux fruits de mer ou allergie cutanée avec la Bétadine.
L’association de Biguanides et de produit de contraste iodé peut entrainer des complications métaboliques. Si vous prenez quotidiennement l’un des médicaments suivants : STAGID, GLUCOPHAGE, DIABINESE, GLUCINAN, il est nécessaire de les arrêter pendant trois jours à partir du jour de réalisation du scanner.
Les doses utilisées par un scanner sont 10 à 100 fois plus élevée que pour une radiographie standard. Compte-tenu de la plus grande sensibilité de l’embryon aux rayonnements ionisants notamment en début de grossesse, l’attitude générale est de remplacer le scanner par un examen non irradiant ou à défaut de le reporter. Si la substitution n’est pas possible et qu’il est nécessaire de pratiquer un scanner abdominal et/ou pelvien, une déclaration à l’Institut de Sûreté Nucléaire sera effectuée pour évaluer au mieux les risques pour le fœtus et décider de la conduite à tenir.
En cas où un scanner a été réalisé alors que vous ne saviez pas que vous étiez enceinte, il faut reprendre contact avec le radiologue pour effectuer une déclaration identique
Aucun problème si le scanner est réalisé sans injection; En cas d’injection, le produit de contraste passant dans le lait, il est demandé de tirer le lait pendant 48 heures.
L’injection de produit de contraste iodé peut aggraver une insuffisance rénale préexistante. C’est pourquoi lorsqu’une injection est prévue, au-delà de l’âge de 65 ans, nous vous demandons de passer une prise de sang pour évaluer le fonctionnement de vos reins. Il est indispensable de venir avec cette prise de sang, sinon le radiologue ne pourra pas prendre la responsabilité de faire le scanner avec injection de contraste.
Dans la cabine de préparation, le manipulateur vous interrogera pour vérifier l’absence de contre-indications. Il vous indiquera les vêtements que vous devez enlever et vous demandera d’ôter tous les objets métalliques qui pourraient altérer la qualité de l’examen.
Dans la salle d’examen, vous serez allongé sur un lit coulissant. Vous resterez seul dans la salle mais le manipulateur restera en contact visuel et vous pourrez communiquer par microphone. Si nécessaire, l’équipe pourra intervenir à tout instant. Juste avant déclencher l’acquisition des images, le manipulateur vous demandera de rester bien immobile et souvent de bloquer votre respiration pendant quelques secondes. Votre coopération est essentielle sur ce point pour la qualité de l’examen.
Dans de nombreux cas, sur indication du radiologue, une piqûre intraveineuse au pli du coude sera pratiquée pour l’injection de produit de contraste.
Au cas où une injection de produit de contraste a été effectuée, il est nécessaire de s’hydrater abondamment à la suite de l’examen (1.5l à 2l d’eau) , sauf régime particulier, pour insuffisance cardiaque par exemple.
L’anneau étant large et court, la sensation de claustrophobie est exceptionnelle.
La piqûre peut entrainer un petit hématome localisé qui se résorbera en quelques jours spontanément. Rarement, lors de l’injection, une rupture veineuse peut survenir entrainant la fuite douloureuse de produit de contraste sous la peau. Cette complication généralement sans suites graves peut nécessiter un traitement local.
L’injection de produit de contraste est en règle générale très bien tolérée. Elle peut entrainer immédiatement des sensations transitoires de bouffée de chaleur ou de goût bizarre dans la bouche.
Parfois, des manifestations allergiques (démangeaisons et boutons d’urticaire, œdème facial ou de la gorge, malaise ou sensation d’oppression) peuvent survenir. Il est nécessaire de nous les signaler dès que possible afin que nous mettions en œuvre un traitement adapté.
Exceptionnellement, les accidents allergiques peuvent être graves, nécessitant une réanimation. Le risque de décès est de moins d’un cas sur 100000 (14 fois moindre que le risque annuel de décès par accident de la route).
IRM
Le principe de l’imagerie par résonnance magnétique repose sur le phénomène de résonnance magnétique nucléaire.
L’image est le résultat de l’interaction entre un champ magnétique créé par la machine et les atomes d’hydrogène du corps.
Elle permet d’explorer avec précision de nombreuses régions anatomiques dans les trois dimensions de l’espace, sans irradiation.
Dans certains cas, une injection de produits gadolinés en intraveineux sera nécessaire pour améliorer la performance diagnostique.
L’IRM n’est pas supérieure aux autres techniques d’imagerie et vient compléter l’arsenal d’imagerie diagnostique.
Ainsi, ne soyez pas étonné si après une IRM, on vous demande une échographie ou une radiographie complémentaire.
Le déroulement de l’examen :
L’examen dure 15 à 30 minutes. Il n’est pas douloureux mais peut s’avérer difficile pour les patients claustrophobes.
Le patient se déshabille dans sa cabine.
Il est allongé sur la table de l’examen, la région anatomique à explorer est positionnée dans une antenne (structure souple ou rigide adaptée à la région examinée).
Il est important de rester immobile pendant toute la durée de l’examen.
La table glisse alors à l’intérieur du cylindre.
Le patient peut ressentir une sensation d’enfermement dans le tube, il faut savoir que le tube est toujours ouvert au niveau des pieds et de la tête et que le manipulateur peut sortir la table instantanément en appuyant sur un bouton.
Le patient entend des bruits pendant la durée d’acquisition des images.
Une petite sonnette dans la main permet d’appeler le manipulateur si besoin.
Le manipulateur voit le patient à travers la vitre et suit le bon déroulement de l’examen.
Il peut lui parler grâce à un haut-parleur présent dans la salle d’examen.
Si une injection de produit de contraste est utile, le manipulateur fera une injection dans une veine du bras, en l’absence d’allergie ou de contre-indication.
A la fin de l’examen, le patient se rhabille dans sa cabine et attend en salle d’attente son résultat s’il le souhaite.
Les contre-indications à l’IRM :
-stimulateur cardiaque ou pacemaker
-défibrillateur cardiaque implantable
-implant cochléaire
-neurostimulateur
-clip vasculaire ferromagnétique intracérébral
-corps étranger intraoculaire
Si vous êtes porteur d’un de ces dispositifs ou de ces éléments métalliques, il faut absolument prévenir l’équipe, vous ne devez pas entrer dans la machine.
Quelques recommandations importantes:
Un questionnaire à remplir vous sera remis avant l’examen, à remettre à la secrétaire. Il permet de s’assurer que vous ne présentez pas de contre-indication. (voir paragraphe sur les contre-indications)
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.
Si vous avez des antécédents d’allergie, en particulier à un produit à base de sels de gadolinium, il est très important de prévenir l’équipe médicale.
Avant de rentrer dans la salle d’examen, il faut retirer tous les objets métalliques (bijoux, montres, barrette, piercing, clés, pièces de monnaie, carte bancaire, prothèse auditive ou dentaire…)
Dans certains cas, il est préférable de connaître la fonction des reins avant une injection de sels de gadolinium et un dosage de la créatininémie plasmatique peut être demandé.
Chez la femme enceinte, au premier trimestre de grossesse, l’IRM n’est pas réalisée par précaution sauf dans certaines indications.
A partir du deuxième trimestre, l’IRM peut être réalisée sans danger, on évitera l’injection de gadolinium par précaution.
En cas de claustrophobie ou d’anxiété, votre médecin peut vous prescrire un décontractant à prendre avant l’examen. Dans ce cas, il est préférable de venir accompagner car vous pourriez être un peu somnolent.
l’IRM , à la différence du scanner, ne permet d’explorer précisément qu’une seule région à la fois.
Le manipulateur centre l’examen sur cette région et effectue alors plusieurs séquences.
C’est pourquoi, si votre médecin demande une IRM de plusieurs régions (par exemple les 2 genoux), il vous faudra prendre plusieurs rendez-vous.
IRM signifie imagerie par résonance magnétique.
L’imagerie par résonance magnétique est une technique d’imagerie médicale permettant d’obtenir des différentes vues de l’intérieur du corps de façon non invasive avec une résolution en contraste relativement élevée. L’IRM étudie avec une grande précision de nombreux organes tels que le cerveau, la colonne vertébrale, les articulations et les tissus mous. Elle est d’une grande utilité lorsqu’une analyse très fine est nécessaire et que certaines lésions ne sont pas visibles sur les radiographies standards, l’échographie ou le scanner. Elle permet de faire des images en coupes dans différents plans et de reconstruire en trois dimensions la structure analysée.
La mammographie est une radiographie des seins, des clichés mammographies sont réalisés dans différentes positions, pour une analyse complète du sein. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée.
Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de le signaler.
L’échographie obstétricale permet d’obtenir des images de votre enfant à venir, grâce à des ultrasons émis.
Cette technique dans les conditions d’utilisation médicale est dénuée de risque connu.
Repose sur le même principe que l’échographie.
Cet examen utilise les rayons x.
Son principe consiste à mesurer la densité osseuse au niveau de la hanche, de la colonne vertébrale et du fémur. Pour ceci on mesure l’atténuation subie par le faisceau de rayons X après sa traversée des tissus osseux. On établit ainsi un score (t score et z score). Schématiquement, plus l’os est dense (donc riche en calcium et solide), plus le faisceau est atténué. Inversement, moins l’os est dense (donc fragile), moins le faisceau est atténué.
La radio panoramique dentaire et la téléradiographie du crâne ou télécrâne sont des techniques d’imagerie dentaires à base de Rayons X.
Le cliché panoramique donne une vue des arcades dentaires, des maxillaires, des articulations et des sinus.
Il permet : L‘étude des racines dentaires en particulier dans la recherche d’une infection.Le bilan et le suivi d’un traitement
orthodontique.
La téléradiographie du crâne ou télécrâne est utilisée en orthodontie, elle donne une image du crâne reproductible et sans agrandissement.
Le scanner, aussi appelé tomodensitométrie est un examen qui utilise les rayons X, est un examen qui donne des images en coupe d’un organe. Il a pour objectif de donner plus de précisions sur les résultats d’une radiographie ou d’une échographie, comme la localisation et l’étendue d’une lésion sur un organe ou un tissu. Dans la plupart des cas, un produit de contraste à base d’iode est utilisé pour améliorer leur qualité.
L’imagerie interventionnelle est une spécialité de la radiologie. Elle désigne l’ensemble des actes médicaux réalisés par des radiologues et sous contrôle radiologique, permettant le traitement ou le diagnostic invasif (examen invasif) de nombreuses pathologies. Le principe de la radiologie interventionnelle est donc d’accéder à une lésion située à l’intérieur de l’organisme pour effectuer un acte diagnostique (prélèvement par exemple) ou thérapeutique (visant à soigner, réparer, refermer…).
La radiographie est une technique d’imagerie médicale utilisant les rayons X.
Elle permet l’obtention de clichés des os ou de différents organes de la zone corporelle à analyser.
Nos cabinets médicaux sont équipés de techniques numériques permettant d’améliorer la qualité des images et de diminuer les dose de rayons X.
Dans nos établissements nous installons sur l’ensemble de nos machines un dispositif novateur de surveillance et de maîtrise de la dose de rayons X.
L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise des ondes ultrasonores de haute fréquence, produites et reçues par l’appareil (sonde) qui est déplacé sur la peau en glissant au moyen d’un gel. Les Ultrasons reçus sont convertis en images par un ordinateur. Cette technique est d’une totale innocuité, elle est particulièrement intéressante chez les enfants et les femmes enceintes et peut être répétée au besoin sans danger.
L’examen est effectué par le médecin radiologue qui communique avec vous directement et vous donne oralement ses conclusions.
Le Doppler utilise les ultrasons, il fonctionne sur les mêmes bases que l’échographie à laquelle il est associé.
Son principe consiste à étudier l’écoulement du sang dans un vaisseau, que ce soit une artère ou une veine, associé à l’échographie, il renseigne sur la forme des vaisseaux sanguins.
Le radiologue vous donnera le résultat oralement en fin d’examen.